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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 22:41
Dimanche 29 Mars Salon du livre de Bondues

J'ai rencontré Grégoire DELACOURT.

Je l'ai invité à Saint Amand.

Va-t-il venir ? Notre comité aimerait le rencontrer et partager avec lui son dernier roman" On ne voyait que le bonheur" .

Il a nos coordonnées. A lui de décider...

Jean Louis Fournier était à ses côtés...

Jean Louis Fournier était à ses côtés...

«

Après La liste de mes envies et La première chose que l'on regarde, qui ont connu un succès considérable, Grégoire Delacourt fait maintenant un pas dans le noir avec On ne voyait que le bonheur.

Ce beau roman sombre et bouleversant raconte la vie d'Antoine, un expert en assurance qui chavire alors qu'il vient enfin de faire une bonne action… Il perd son boulot, il perd sa famille, il perd pied. Et c'est l'engrenage du drame… Il devient un monstre et commet l'impensable.

Dimanche 29 Mars Salon du livre de Bondues
Françoise Vandenbusshe attend avec impatience notre invitation, pour nous présenter son dernier roman.

Françoise Vandenbusshe attend avec impatience notre invitation, pour nous présenter son dernier roman.

L'équipe d'ATRIA toujours présente.
L'équipe d'ATRIA toujours présente.

L'équipe d'ATRIA toujours présente.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 22:34
Une soirée bien sympathique orchestrée par nos hucbaldiennes Annette Françoise et Annette.
Une soirée bien sympathique orchestrée par nos hucbaldiennes Annette Françoise et Annette.

Une soirée bien sympathique orchestrée par nos hucbaldiennes Annette Françoise et Annette.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 16:42
Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...

Le mois de mars se termine. Mais l’insurrection se poursuit dans nos cœurs avec tous les poètes qui nous ont accompagnés, de près ou de loin en nous envoyant leur poème mais aussi en participant à toutes nos manifestations.

Vous pouvez acheter nos affiches, elles ont été créées en atelier.

Merci à tous ci-joint quelques poèmes mis à notre disposition pour cette insurrection.

 

 Colette Nys-Masure pour « A mains nues »

 

Tu défends ton territoire

Le tien celui des voisins des lointains

Tu combats tu soutiens la lutte

Contre ce qui réduit amenuise le vivant

Tu refuses le formatage de rigueur

 

Tu détectes la caméra   l’oeil espion

Assailli de partout tu tiens bon

Tu ne lâcheras jamais prise

C’est un défi qui t’honore et t’aiguise

Tu ne cèderas pas d’un pouce

 

Mais tu connais le débat intime

Les remugles de l’à quoi bon

Lorsque autour de toi

Pousse l’ivraie de la trahison

S’avance le désaveu masqué

 

Tu traverses les marécages

Où s’engluent tes pas

Tu t’enlises tu appelles

D’autres surgissent et te relèvent

Vous repartez de plus belle

 

Veilleurs indignés vous proliférez

Sur la face de cette terre ronde et brisée

Vous livrez bataille sans baisser les bras

L’insurrection poétique s’amplifie

Cœur vibrant vous ferez front

 

 

A L’éclusière de Françoise-Lyson Leroy

 

          Un jour, je serai éclusière.

 

          Je verrai passer les péniches, les canards, les lessives. Les cyclistes qui glissent sur les voies de halage.

Les sacs poubelles et les noyés.

 

          Les bateliers me courtiseront. L’un d’eux tentera de m’arracher à mon poste. Histoire d’une nuit, d’un naufrage.

 

          Moi, je resterai éclusière. Capuchon et manivelle.

L’homme que j’aimerai sera sourcier. Il m’offrira des nénuphars. Nous passerons à gué le torrent de nos âges.

 

 

Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...
Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...

« Au non-sens obligatoire » de Lucien Suel

 

Hop !

Vole !

Vas-y !

Fonce !

Cours !

Roule !

Galope !

Pompe !

Pédale !

Regarde !

Attention !

Bille en tête !

Sursum corda !

Haut les cœurs !

Tourne en rond !

Va dans le mur !

Plus dure sera la chute !

Fais preuve de bon sens !

Dessine-moi un graphique !

Monte le plus haut possible !

Suis les veaux et les moutons !

Tombe de Charybde en Scylla !

Avance dans la bonne direction !

Marche de la droite vers la gauche !

Marche de la gauche vers la droite !

Prends place dans le train du progrès !

Suis la direction indiquée par tes maîtres !

Fais confiance à ceux qui connaissent le chemin !

N’écoute pas les faux prophètes qui n’ont pas de GPS !

Fixe ton attention sur le majeur du représentant de la majorité !

Enregistre le sens des réalités idéales proposées par les médias dominants !

Sache que les grands hommes connaissent la meilleure façon de sortir du labyrinthe !

Observe la stabilité de la vitesse moins grande de l’inversion de la diminution de la courbe rectiligne du nombre de chômeurs et compare-la avec la fièvre du vendredi soir!

 

 

Merci à Muriel Verstichel pour son extrait de « Litanies du verbe » 

Hommes révisez votre nuit

Avec des torches vives

Avancez dans le vent sans cracher

Orgueil retroussé jusqu’au cou

Et à la belle étoile

Comme des marionnettes impudiques

Usez vos fils pour le voyage

Entre les draperies de l’aube

Déployant ses tentes

Et le crépuscule qui éclabousse

De pourpre et de vif orangé

La courbe caressant l’autre côté du monde

 

A Patricia Bugaj Pour son hommage à Jean Ferrat et tous les poèmes mis à notre disposition.

Chaque fois que je prends la plume

Je tremble de peur et de froid…

 

Je ne sais ce qui me possède et me pousse à dire

A voix haute ce qui m’habite et qui m’obsède.

 

Il se peut que je vous déplaise en peignant la réalité

Mais si j’en prends trop à mon aise, je n’ai pas à m’en excuser

Car le poète à toujours raison, et j’écrirais mes vers

A bras grands ouverts quitte à en mourir !!!

 

Je suis le faucheur ivre de faucher qui bat et rebat sa faux

Afin de faire jaillir les mots…

 

M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde

Où le poète saigne s’il dit la vérité !

 

 

FAUT’IL PLEURER ?

FAUT’IL EN RIRE ?

JE N’AI PAS LE CŒUR A LE DIRE

MAIS JE L’AI PLUTOT A CHANTER ♥

 

 

Alors je veux chanter afin qu’on oublie pas

Les poèmes « d’ARAGON, CARCO ou NERUDA »

 

Et les mots vont couler aux sources de mes veines

Des rivières d’Ardèche à la Scarpe sereine ;

Ces mots couleur sanguine vous diront mes amis

Qu’en se tenant la main ;

 

C’EST BEAU…

C’EST BEAU… LA VIE !

 

 

Texte arrangé à ma façon d’après les poèmes de Louis Aragon en hommage

à Jean Ferrat décédé le 13 Mars 2010 à Antraigues (Ardèche)

Patricia BUGAJ.

 

A Cléa pour son Instantané du jour - 25/01/2015

 

Avec le bleu de ma langue
Au blanc de mes mains
Et le rouge au cœ
ur

J’irai accrocher une étoile
A chaque porte fermée
Une étoile de lumière
Pour briser les chaî
nes

Avec le bleu de ma langue
Au blanc de mes mains
et le rouge au cœ
ur

Avec le ciel au-dessus de ma tête
Et le vert sous mes pied
s

J'écrirai le mot "Liberté"
En bulles d'air
Sur chaque porte blindé
e.

 

 

A Hervé Leroy pour son interprétation magistrale des textes de Chantal Lammertyn, ( disponibles aux éditions du Douayeul), à Philippe Mathys pour sa présence chaleureuse et à tous ceux qui nous ont suivis dans cette folle insurrection…

A très bientôt en poésie,

Chantal D.

Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...
Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...
Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...
Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...
Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...
Insurrection Poétique, en Affiches et en Poèmes...
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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 18:20

Encore un bon moment de convivialité et de partage.

Ce samedi, c’est un hommage à Chantal Lammertyn, Poète née en 1957 à Linselles dans le Nord. Chantal Lammertyn est décédée accidentellement à Lille en décembre 2003.

Une lecture-spectacle, interprétée magistralement par Muriel Verstichel, Hervé Leroy et Christine Kokelaere à la flûte.

 

Trois voix qui nous ont fait découvrir l’univers poétique de Chantal Lammertyn

« Demain je relève mes cheveux... », quelques extraits :

 

N’oubliez jamais

Que votre souci est de comprendre

Pas besoin de mots

Les yeux suffisent à bercer la cendre.

Pour serrer la main, pour le baiser tendre

Baiser d’herbes sèches ou mains de coriandre

Un regard suffit

De toute nature, de tous continents

Une poignée d’amour

Une aile de novembre

Cognée de l’hiver

Biseau et puis ambre

Un éclat suffit

Pour faire chanter

Vos rideaux de nuit.

21 mars 2015 : Chantal Lammertyn "Demain je relève mes cheveux" retour en images
21 mars 2015 : Chantal Lammertyn "Demain je relève mes cheveux" retour en images
21 mars 2015 : Chantal Lammertyn "Demain je relève mes cheveux" retour en images
21 mars 2015 : Chantal Lammertyn "Demain je relève mes cheveux" retour en images
21 mars 2015 : Chantal Lammertyn "Demain je relève mes cheveux" retour en images
21 mars 2015 : Chantal Lammertyn "Demain je relève mes cheveux" retour en images

Christine à la flute, la Sicilienne de Gabriel Fauré

 

Muriel et Hervé :

 

Je t'aime feu, je t'aime tendre, je t'aime fou,

je t'aime larmes, je t'aime cris, je t'aime mots,

je t'aime rire, je t'aime corps, je t'aime

peurs, je t'aime oisive, je t'aime positive, je

t'aime sans façons, je t'aime veines et poignets, ……

 

Impro Jazzy de Christine

 

HERVE : Rentrer en écriture (Enrichie au noir)

 

Rentrer en écriture comme on s'enfonce pieds

Nus dans la neige.

Ralentir la marche et se souvenir du froid.

S'enliser malheureux et devenir.

 

Aujourd'hui, le sexe court après l'esprit et s'essouffle.

Il geint comme un malade dans les parois

Étroites du plaisir.

 

Un rire squelettique.

Un archaïsme.

 

Christine, la Sarabande de Bach

……………

 

Alors la femme qui ne peut plus dire se tait. Et toutes ses forces se mettent à converger vers son centre selon le principe de la régénération naturelle des corps, pour amortir cet essoufflement, le contenir et le transmuer en paroles riches, nécessaires, vitales...

Tu pleures, dit-elle

Viens près de moi, et confonds ta chaleur à la mienne, sache alors que la mort est certaine et oppose-lui la force de ton incertitude.

………….

Muriel et Hervé

 

Ta main est d'une géographie bizarre,

J’y vois des lacs où noyer des blessures

De longues rivières avec leurs turbulences

Des poissons morts

Des tiges angle cassé de lys

Des calices de bonté

Une course de chevaux balançant dans leurs flancs un

Mouvement débridé de pierres précieuses

Une cargaison de fruits rouges remontant vers le Nord

Des routes bleues, des bifurcations, des rêves,

Un grain de poivre et des yeux de colzas.

Ta main est d'une géographie bizarre.

Je la veux dans ma main

Ma main est d'une géographie bizarre.

 

Muriel

 

Je suis un chat

Un chat qui fuit quand tu es là

Un chat très doux

Qui a très peur de toi

Et quand j’sens mon cœur qui bat

Quand j’sens qu’ici là tu m’fais tout froid.

Je m’en vais voir au grand jardin là-bas

S’il y a de quoi rêver ma vie ….

Je suis un chat chat chat chat…

Je capte les images

Tout bouge dans mon cerveau

J’ai des envies de mots

Des bouffées de printemps

Je veux toucher ma peau

Sentir le temps qui passe

Caresser les oiseaux

Passer sur vos visages

Briser tout… toi

Tout… toi

C’est toi ?

Je suis un chat perdu dans l’univers

Mes grandes ailes de chat m’empêchent de voler

 

Christine : Daphnis et Chloé (Ravel)

 

Muriel

 

Déplier mon âme, c’est prendre un morceau de temps pour l’étaler sur la table de l’échange en profondeur, et les instants qui peuplent ces lueurs souterraines sont des morceaux de vie qui s’étreignent, comme ma main et le velours.

Je veux connaître l’eau qui unit les rivages humains dans la chaleur d’un rien sans qu’au point d’abordage,

il y ait sys-té-ma-ti-que-ment le désir de mon corps.

 

 

Christine : Huit et demi

 

Hervé

Du cou au bas des reins, elle est une colonne de lumière et, en dépit du jour, tout autour il fait nuit.

C’est peut-être son quartier qui veut ça,

c’est peut-être le temps, qui est au large,

qui est au vent.

Sa voix est un bain de pollen. Bientôt elle circulera à pas rapides ou à pas lents, avec le « cling » du cristal dans sa mémoire.

 

Christine : Sati

Hervé et Muriel

 

Les imbéciles c’est nous

Une veste sur la chaise, dans sa dimension froide, pleure l’angle d’une épaule.

Ton bouquet crie dans ma journée

Me voici

L’épousée du rire

A quand les tangos refusés, les larmes bleues sous le calque de notre mémoire ?

 

L’affolement insomniaque de ne plus pouvoir un jour goûter ni percevoir

Que n’ai-je infiltré ta vie entière dans un gant ?

Simplement elle mord la terre

C’est pour ne pas avoir oublié que j’écris

Il est temps de coucher pénible avec la mer

Demain, je relève mes cheveux et je recommence

 

Demain je relève mes cheveux

 

 

Christine termine avec Scaramouche (Darius Milhaud)

Merci à Christine, Muriel et Hervé pour ce très beau moment....
Merci à Christine, Muriel et Hervé pour ce très beau moment....

Merci à Christine, Muriel et Hervé pour ce très beau moment....

Chantal Lammertyn 

Recueils publiés : L’œil et l’ombre (15/10 éditions), Enrichie au Noir, L’homme aux nervures, La Transparente édités par la Maison de la poésie d’Amay, Le Héros quotidien avec Jean Loup Fontaine (Rétro-Viseur), Deux à l’ouvrage avec Jean-Daniel Robert (L’Arbre à paroles).

De nombreux textes et poèmes son parus en revue : l’Estracelle, Rétro-Viseur, Coup de soleil, Hauteurs, Lieux d’Etre etc.

Aux éditions du Douyaeul.

 

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 20:00
14 mars Augusta et Maurice à peine une frontière

Muriel Verstichel, Augusta ou La chambre des pluies

La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles

Est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour.

En dressant le tombeau d’Augusta, sa grand-mère, morte à quarante ans à Lille, au Quartier des Bois Blancs, en ourdissant sa légende dorée, Muriel Verstichel ressuscite dans nos mémoires ces vers de Sagesse, écrits par Paul Verlaine dans sa prison de Mons.

Avec le recul du temps, la petite-fille mesure l’ampleur de cette vie modeste Entre l’eau sombre et les bois blancs, ainsi qu’elle intitule la première partie de son ensemble de poèmes en prose. Par un jeu subtil de pronoms personnels, elle glisse de l’adresse au Tu à l’engagement du Je pour leur permettre de dialoguer et de former ce Nous riche de tendresse discrète et chaleureuse.

D’une écriture sensorielle et très soutenue en phrases qui se déroulent sans hâte, la poète crée une atmosphère humide de quartier délabré L’odeur mouillée lentement de la terre se faufile entre les maisons rouges, pénètre plus avant la moisissure des baraquements. Aucun misérabilisme. C’est pour mieux décliner en litanie les titres de la femme aimée Alerte Augusta !(…) A comme Appel entre canal et ciel (…) A.u.g.u.s.t.a. » ! », à qui elle pose des questions essentielles : Où puises-tu ta joie ? Ou encore Ecris-tu ?

L’eau est partout, celles de la naissance, des larmes, de la pluie surtout, opiniâtre, justifiant le titre de la seconde partie La chambre des pluies, à l’écoute de cette plainte qui monte de la chambre du pauvre. Surgit un Il, un poète nomade qui dit Verlaine d’ardoise et de pluie, qu’Augusta écoute les yeux fermés.

Augusta et Muriel ont en commun le sens mystique Tu pries dans les espaces libre de la page, au moindre alinéa, en marge des lignes, au quotidien (…). Au terme de l’hommage et de l’éloge surgit la reconnaissance Dors, /j’ai retrouvé l’enfant !

Muriel Verstichel a derrière elle de nombreux livres, mais elle nous révèle ici qu’elle est bien l’héritière d’Augusta, de cette femme altière, pétrie d’amour. Sur la nappe à carreaux rouges tu manges les fruits de l’Angélus, tu me partages une image pieuse pour que je te retrouve et que je t’aime.

Colette Nys-Mazure,

20 décembre 2014

Extraits :

Augusta !

Reine gardée par la lampe hautement levée depuis ceux qui n’ont pas vu l’enfant par-dessus ton épaule.

Cordelière fragile, jamais échappée de la bouche du petit père. Trame incessante de soif jusqu’à mes lèvres.

Ni ton visage, ni ton nom, ni même l’ombre de ta présence ne quittèrent les profondeurs du silence.

Mais l’huile a tenu sa promesse.

Augusta !

Koningin , bewaakt door de hoog-verheven lamp, sedert zij over je schouder, het kind niet zagen.

Breekbaar kordeliertje, nooit ontsnapt uit de mond van het vadertje.

De levensdraad van een onophoudelijke dorst komt tot aan mijn lippen.

Noch je gezicht, noch je naam, ook niet de schaduw van je aanwezigheid zijn de ondoorgrondbare stilte ontsnapt.

Maar de olie, hield zijn gelofte.

……………………………………

Par-delà les révoltes, il perdure dans le sang des pauvres, comme aux racines des grands arbres en la terre nourricière, des particules généreuses. Epuisées, si loin que soit la source, elles touchent son murmure, se baignent dans sa pureté souterraine. Alors, le feu prend la parole, l’incendie tire à bout portant, proclame la levée de tous les indigents, sèchent les larmes de toutes les mères, vers un fils d’homme, bras tendus entre l’arbre et l’eau.

……………………………………

L’écriture vient à la rencontre de ceux qui s’aventurent les mains vides sur les pas de l’aurore. Rattrapés par leur écrasement, ils finissent par lâcher la pierre et le pain pour saisir le ciel. Leurs doigts de fée dialoguent avec les pas de celui qu’ils croisent en chemin, ils improvisent une auberge, un lieu de connivence et de bonne nouvelle : « Aucune mort ne meurt en vain ! »

………………………………

14 mars Augusta et Maurice à peine une frontière
14 mars Augusta et Maurice à peine une frontière

Denise Jardy-Ledoux nous a présenté un recueil de poèmes inédits de Maurice Carême « On reconnait qu’on est en France », dans sa collection Les carnets du Douayeul 2015 ; à peine sorti de l’imprimeur…

 

Maurice Carême s’est inspiré de ses longues marches à travers la France et nous fait partager ses émotions et sa vision des choses.

 

Extrait :

La ferme isolée

Dans le val s’étendait une ferme isolée,

Un seul sentier y conduisait.

De loin on entendait la plainte désolée

Du chien berger qui la gardait.

…………………………………

 

Au bord d’un ciel ou s’en allaient, à la dérive,

De grands nuages démâtés.

Sac au dos

Ecrit à Montmédy, devant la ferme, passé les casernes,

le 17 Août 1963

 

14 mars Augusta et Maurice à peine une frontière
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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 21:46
Une quinzaine d'affiches sont prêtes à être distribuées chez les commerçants. Lucien SUEL, Colette NYS-MAZURE, Françoise LYSON-LEROY, Muriel VERSTICHEL, Catherine ABADI  et bien d'autres,  nous ont envoyé des poèmes inédits...Mais vous y trouverez aussi nos poèmes préférés...
Une quinzaine d'affiches sont prêtes à être distribuées chez les commerçants. Lucien SUEL, Colette NYS-MAZURE, Françoise LYSON-LEROY, Muriel VERSTICHEL, Catherine ABADI  et bien d'autres,  nous ont envoyé des poèmes inédits...Mais vous y trouverez aussi nos poèmes préférés...
Une quinzaine d'affiches sont prêtes à être distribuées chez les commerçants. Lucien SUEL, Colette NYS-MAZURE, Françoise LYSON-LEROY, Muriel VERSTICHEL, Catherine ABADI  et bien d'autres,  nous ont envoyé des poèmes inédits...Mais vous y trouverez aussi nos poèmes préférés...

Une quinzaine d'affiches sont prêtes à être distribuées chez les commerçants. Lucien SUEL, Colette NYS-MAZURE, Françoise LYSON-LEROY, Muriel VERSTICHEL, Catherine ABADI et bien d'autres, nous ont envoyé des poèmes inédits...Mais vous y trouverez aussi nos poèmes préférés...

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 02:25

Insurrection Poétique

 

Le samedi 14 mars à 15h

Au Café des Sports rue d’Orchies à Saint Amand

 

Rencontre poétique : 

« Augusta et Maurice à peine une frontière »

Présentation de la maison d’Edition du Douayeul par Denise Jardy-Ledoux. Lecture du recueil de textes inédits de Maurice Carême, On reconnait qu’on est en France, et  Augusta de Muriel Verstichel.

Réservation au 0327481263

Préface de Colette Nys-Mazure

Muriel Verstichel, Augusta ou La chambre des pluies

La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles

Est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour.

         En dressant le tombeau d’Augusta, sa grand-mère, morte à quarante ans à Lille, au Quartier des Bois Blancs, en ourdissant sa légende dorée, Muriel Verstichel ressuscite dans nos mémoires ces vers de Sagesse, écrits par Paul Verlaine dans sa prison de Mons.

         Avec le recul du temps, la petite-fille mesure l’ampleur de cette vie modeste Entre l’eau sombre et les bois blancs, ainsi qu’elle intitule la première partie de son ensemble de poèmes en prose. Par un jeu subtil de pronoms personnels, elle glisse de l’adresse au Tu à l’engagement du Je pour leur permettre de dialoguer et de former ce Nous riche de tendresse discrète et chaleureuse.

         D’une écriture sensorielle et très soutenue en phrases qui se déroulent sans hâte, la poète crée une atmosphère humide de quartier délabré L’odeur mouillée lentement de la terre se faufile entre les maisons rouges, pénètre plus avant la moisissure des baraquements. Aucun misérabilisme. C’est pour mieux décliner en litanie les titres de la femme aimée Alerte Augusta !(…) A comme Appel entre canal et ciel (…) A.u.g.u.s.t.a. » ! », à qui elle   pose des questions essentielles : Où puises-tu ta joie ? Ou encore Ecris-tu ?

         L’eau est partout, celles de la naissance, des larmes, de la pluie surtout, opiniâtre, justifiant le titre de la seconde partie La chambre des pluies, à l’écoute de cette plainte qui monte de la chambre du pauvre. Surgit un Il, un poète nomade qui dit Verlaine d’ardoise et de pluie, qu’Augusta écoute les yeux fermés.

Augusta et Muriel ont en commun le sens mystique Tu pries dans les espaces libre de la page, au moindre alinéa, en marge des lignes, au quotidien (…). Au terme de l’hommage et de l’éloge surgit la reconnaissance Dors, /j’ai retrouvé l’enfant !

 Muriel Verstichel a derrière elle de nombreux livres, mais elle nous révèle ici qu’elle est bien l’héritière d’Augusta, de cette femme altière, pétrie d’amour. Sur la nappe à carreaux rouges tu manges les fruits de l’Angélus, tu me partages une image pieuse pour que je te retrouve et que je t’aime.

 

                                                                           Colette Nys-Mazure,

                                                                           20 décembre 2014

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 19:24
Spectacle à 16h suivi d'une rencontre littéraire.

Spectacle à 16h suivi d'une rencontre littéraire.

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 18:37
Jusqu'au 2 mars 2015 "C'est Vachement Bien !"
Jusqu'au 2 mars 2015 "C'est Vachement Bien !"
Jusqu'au 2 mars 2015 "C'est Vachement Bien !"

Exposition au Centre Hospitalier de Valenciennes.

Jusqu'au 2 mars 2015

Dans le Hall de l'Hôpital Jean BERNARD

Poèmes de Muriel VERSTICHEL sur des photographies de Gérard CHEVALIER 

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 21:55
Suite AG
Suite AG

PROJETS 2015 par Chantal Derieppe, Présidente.

 Je vous remercie pour votre participation à notre AG. Il est encore temps de déposer votre candidature si vous souhaitez, contribuer au fonctionnement administratif et à l’organisation de notre association. Je remercie, les représentants de la municipalité de St Amand, Michel Merresse, Régis Van Gulk, pour leurs fidèle soutien ainsi que Mr Fabien Roussel, délégué à la culture et représentant Mr Bocquet, retenu par d’autres obligations. Eric Renaud notre conseiller Général….

Vous n’êtes pas tous  adhérents et certains sont venus pour la présentation du voyage à Jérusalem. Je ne désespère pas de vous compter bientôt dans notre association qui est je vous le rappelle ni politique, ni confessionnelle, même si elle porte le nom d’un moine célèbre de l’Abbaye.

Je ne reviendrai pas sur ce diaporama qui sera brillamment commenté par le docteur Bernard  Michaux et Mme Martine Flahaut, sachez que cela représente un énorme travail. D’abord recueillir et trier toutes les photos des participants à ce voyage, puis les présenter selon un angle pas toujours simple à trouver. J’ai souhaité que ce témoignage soit réalisé à l’issu de notre AG pour essayer de comprendre comment ce lieu sacré,  berceau des trois plus importantes  religions monothéistes, peut être au nom de Dieu,  le théâtre de tant de conflits et de morts innocentes. Je compte sur Bernard, pour nous donner un éclairage et nous aider à comprendre ce qui agite cette région. Ce qui n’est certainement pas sans relation avec les terribles évènements qui secouent notre vieille Europe.

Je vais maintenant vous présenter le programme du 1er semestre :

 

Dimanche 8 mars : à l’issu du spectacle d’Isabelle Alonso à 16h au théâtre, «  Et encore je  m’retiens ! », nous vous invitons à une rencontre littéraire à 18 h, au bar du théâtre.

J’ai rencontré Isabelle Alonso il y a deux ans  lors d’un salon du livre à Villeneuve sur Lot et nous nous étions promis de nous recontacter si son spectacle passait dans la région. Voilà c’est fait !

Avec Françoise et Laurence nous allons essayer de mettre en exergue les différentes facettes d’Isabelle Alonso à travers son œuvre littéraire. A la fois féministe, engagée et toute en tendresse quand elle parle de sa maman.

Il reste des places,  elles sont à 15 € pour les adhérents au tarif groupe.

 

Pour le mois de mars le printemps des poètes  au niveau national

est placé sous le signe de : « L’insurrection poétique »

 

En 1793, dans son article 35 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, il est dit que : « l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Nous avons donc décidé de faire « notre insurrection », à Saint Amand, en mettant en avant l’expression poétique.

 

Le Samedi 14 mars à 15 h : C’est l’éditrice Denise Jardy-Ledoux des éditions du Douayeuls qui viendra nous parler de sa petite maison d’édition et plus spécialement la présenter une nouvelle édition d’un recueil de Maurice Carême ainsi que le dernier roman de Muriel Verstichel « Augusta ».

 

Le samedi 21 mars à 15 h : c’est dans St Amand que nous ferons notre insurrection poétique. A cette occasion des poèmes choisis et mis en valeur par nos ateliers créatifs, seront affichés dans les vitrines des commerçants. Puis à 15 h nous vous invitons à venir participer à la lecture d’extraits choisis du recueil de Chantal Lammertyn, « Demain je relève mes cheveux » par Hervé Leroy et Muriel Verstichel accompagné à la flute par Christine Kokelaere.

 

Le samedi 28 mars à 19h30 : c’est à la salle des fêtes de Bruille Saint Amand que nous nous retrouverons pour une soirée œnologique, musicale et poétique  à l’invitation de Jacqueline Bernard, adjointe à la culture de Bruille avec la participation de la chorale « les copains des bords ». Cette soirée est organisée par Françoise, Annette et Ghislaine pour le choix des chansons et des poèmes.

  • Au programme dégustation des vins de la propriété bordelaise,             «  Château la Rose Bellevue ». Animation musicale par Pierre et Guy (Saxo, Clarinette, Piano) :  pierreetguy.canalblog.com
  • Collation : navettes et tartes. Participation de 15 € par personne.                 Pour l’inscription voyez avec Françoise.       

Le samedi 11 avril à 15 h , si l’imprimeur, tient les délais,  nous aurons le plaisir de vous présenter notre roman : « Qui es-tu Lucie ? », en présence de l’écrivain Didier HERMAND.

Présentation d’un atelier d’écriture, techniques utilisées. Le collectif d’écrivains répondra à vos questions.

 

Vendredi 12 juin à 19h30 ou 20 H : conférence débat  avec Bruno Humbeecq.

Nous aimerions mettre en place des ateliers-débats sur des sujets de société en présence si possible d’un écrivain .

 

Les ateliers créatifs sont ouverts de 14 h à 16h

 

Le jeudi pour la technique Mixed-Médias et le mail Art avec Catherine  et un mercredi après-midi sur deux avec Marie pour la carterie.

Passe-livres vous accueille le 1er et 3ème lundi du mois de 16h à 18h.

 

Je vous remercie pour votre attention et je passe la parole à notre trésorière pour la lecture du bilan financier. Comme vous pourrez le constater la ville de St Amand subventionne une grande partie de nos activités et le Fond de Solidarité des Habitants, le FPH, 30 % de nos ateliers, ce qui nous a permis de mettre en place nos ateliers jusqu’en juin.

Je remercie la ville de St Amand et ses représentants pour leurs soutiens.

 

Suite AG
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  • : Paroles d'Hucbald.
  • : Association littéraire à Saint Amand les Eaux organisant des cafés littéraires, thématiques
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André Lebon, Bernard Madeleine, Elisabeth Bélorgey, Pierre-Yves Masquelet, Jean-Louis Crimon, Alain Streck, Robert Piccamiglio, Martial Debriffe, Régine Vandamme, Michèle Vilet, Sylvie Durbec, Jean-Claude Ferrar, Marie Lemaire, Françoise Lyson-Leroy, Philippe Mathy,  François-Xavier  Desnoulez., Sylvie Lenglet, Michel Quint, Jean-Luc Wart, Marie-jeanne Deconninck, François Bianconi, Françoise Vandenbusche, Brigitte Niquet, Philippe Delepierre, Bruno Humbeeck, Alain Delbe, Muriel Verstichel, Guy Goffette, Sabine Bourgois, Colette Nys-Mazure, Eva Kavian, Bernard Coussée, Karine Duchochois,  Annie Degroote,  Charles Ridoux, Laurence Werner, Jean-Denis Clabaut, Akli Tadjer, Georges Flipo, Fabien Lemaire, Franck Thilliez, Colette Cambier, Catherine Ternynck, Alain Streck, Sophie Chauveau, Anne Georget, Didier Hermand, José Herbert, Paul Renard, Florence Boulanger, Henri Darbes, Valérie Anne Henrard, Gilles Warembourg, Delphine Watiez, Alain Bocquet, Jeanine Stievenard, Laurent Wattiez, Philippe Masselot, Marc Fourez, Amélie Debaye, Victor Kathémo, kristina Haataja.

Richard Albisser,Dirck Degraeve, Olivier Hennion, Mickaël Molonska, Alain Marécaux, Pierre Leman, Thomas Suel , Jacques Leveau, Valentine Goby, Hervé Leroy, Lucien Suel, Isabelle Alonso.

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