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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 21:48

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 Ce  21 octobre Colette Nys-Mazure a été adoubée "Chevalier de la Tour de St Amand."

 

A cette occasion, j'ai eu l'honneur de faire l'éloge de ce grand écrivain et poète.

 

 

Eloge :

Pour honorer « Dame la Tour » c’est une grande dame de la littérature « Madame Colette Nys-Mazure » que nous adoubons aujourd’hui.  

Écrivaine de grand talent, essayiste, nouvelliste, conteuse, dramaturge, et surtout poète, son oeuvre a été récompensée par plusieurs prix littéraires, dont le prestigieux Prix Max-Pol Fouchet pour le for intérieur.

Professeur de lettres (à la retraite), conférencière, animatrice d’ateliers d’écriture, elle collabore à différents journaux et revues.

Elle est membre de l'Association des Écrivains belges de Langue française. Mais la   renommée de Colette Nys-Mazure  s'étend bien au-delà de sa Belgique natale…

En Europe et en Amérique du Nord où elle participe à de nombreux colloques.

Colette Nys-Mazure  est aussi une mère de famille (cinq enfants et, à ce jour, et une dizaine de petits-enfants),

« Une famille nombreuse et remuante autour d’un homme aimé » dit-elle.

 

Tout cela réuni, fait d’elle une femme,  extraordinairement " singulière et plurielle ", pour reprendre le titre d'un de ses recueils.

 

Si à travers son écriture elle transmet du monde une vision de compagne, de mère, elle n’oublie jamais le dualisme entre la femme et l’écriture et nous le rappelle dans  Trois suites sans gravité.

 

Si elle aime,  comme elle se plait à dire,  s’entourer « d’un noyau de femmes-soeurs qui écrivent, improvisent, jouent sur scène, elle n’est nullement féministe mais  nous parle du féminin à sa façon et nous propose un art de vivre,

 " Ce n'est qu'une femme occupée à tailler une large tranche de poésie dans le pain tout chaud des jours »  dit-elle dans son ouvrage  Célébration du quotidien.

 

Autant qu’elle s’en souvienne Colette a toujours aimé lire et écrire.

On était obligé dit-elle de placer les livres au plus haut des armoires pour mettre un frein à cette passion.

Enfant, les mots ont toujours eu quelque chose de magique, même ceux dont le sens lui échappait. C'était comme une musique, sa petite musique.

L’œuvre entière de Colette Nys-Mazure porte l’empreinte d’une enfance bouleversée par la  mort brutale de ses deux parents alors qu'elle n’avait que sept ans, ce qui lui fait dire :

" Tout ce que je fais porte la marque de cette blessure irréparable mais peut-être féconde".

Enfant, Colette,  écrivais des poèmes et des contes pour remercier l’oncle et la tante qui l’élevaient avec leurs enfants et, montait des petits spectacles lorsque la fratrie était réunie.

Chantal,  la sœur de Colette,  me confiait que pendant les vacances dans le jardin de leurs grands-parents : « ils étaient serrés les uns contre les autres dans de véritables cages à lapin, dressées verticalement pour leur servir de cabanes, et que Colette leur  récitait des poèmes, racontait des films, parlait de ses coups de cœur.

Ce n’est que bien des années plus tard, après un long travail de deuil, dans l’enfant neuf, que Colette Nys-Mazure, retrouve son regard d'enfant pour relater ce tragique événement.

 

Pour elle « vivre, lire, écrire » sont trois verbes qui n’en forment qu’un.

C’est la vie de tous les jours qu’elle nous décrit et qui nourrit son écriture, entre un repas de famille nombreuse, un article à rendre où une conférence à préparer.

« Je vous écris  d’une vie de femme » est d’ailleurs le titre d’un de ces poèmes.

 

Colette est une lève tôt par goût et par nécessité. C’est un moment privilégié.

« J’aime ce territoire vierge du petit matin, lorsque rien ne vient fêler la concentration », dit-elle.

Mais elle ne reste pas dans sa tour d’ivoire et mêle sa voix à d’autres poètes dans des publications communes.

Les résidences d’écrivains à Rome ou à la Villa Yourcenar,  sont l’occasion de belles rencontres, notamment avec Claude  Duneton mais aussi avec des écrivains allemands, russes ou espagnols.

 

Pour Colette Nys-Mazure, l’écriture est une passerelle qui l’aide à communiquer avec ses lecteurs, mais c’est aussi  une " intime nécessité ". La poésie est, dit-elle, « sa langue maternelle ».

   

Elle est au cœur de l’humain et n’ignore rien des problèmes sociaux.

Par ses nombreux déplacements, ses aventures ferroviaires sont nombreuses : correspondances ratées, trains supprimés, bonnes et mauvaises rencontres, train en panne, retenue une nuit entière la veille d’un mariage.

C’est dire si la SNCF n’a plus de secret pour Colette.  C’est peut-être bien pour cela qu’elle a écrit un livre « Battements d’elles », mettant en valeur le rôle des cheminotes, à la demande du Comité d’entreprise de la SNCF du Nord pas de Calais.   

 

Dans la soixantaine d’ouvrages publiés à ce jour, Colette Nys-Mazure, nous parle du temps et de la destinée avec des mots simples.

Elle nous livre dans son approche poétique et dans son écriture, sa quête des valeurs qui donnent un sens à sa vie.

Ses thèmes récurrents sont, l'amour, l'enfance, l'écriture mais aussi le partage et la solitude.

Mais dit-elle : « si la vie moderne est marquée du sceau de la solitude …et qu’un gouffre nous sépare de l’autre, … nous ne sommes pas juxtaposés, mais mystérieusement reliés, tissés dans la trame universelle. »

 

C’est avec grand plaisir que nous invitons Madame Colette Nys-Mazure à tisser la trame des Chevaliers de la Tour.

 

 

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 17:25

img330.jpgCe samedi 10 novembre à l'échevinage, Hervé LEROY et les photographes Delphine Lermite, Jean-Pierre Duplan et Eric Le Brun sont venus nous présenter leur quatrième ouvrage de la collection Passages en ville.

 

Un magnifique ouvrage écrit avec beaucoup de sensibilité et de poésie sur notre belle ville de St Amand. Pour Patrick Besson qui en a écrit la préface après être venu une demi-journée respirer et s'inspirer de l’atmosphère amandinois : "C'est le lieu d'un après-midi magique".

Il faut dire que Patrick Besson a eu le privilège de gravir les 365 marches qui mènent au carillon et de se retrouver en plein ciel, bleu, comme toujours chez nous !

Quant au texte et aux photos c’est « sublime ».

 

Un cadeau pour Noël ?  Ou simplement pour vous faire plaisir. Vous découvrirez Saint Amand autrement…

 

Je pense que nous devrions inviter Hervé Leroy à une rencontre littéraire.

Qu’en pensez-vous ?

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 03:24

Valentine GOBY est née en 1974 à Grasse. Après des études à Sciences Po, elle a effectué des séjours humanitaires à Hanoï et Manille. Lauréate de la fondation Hachette, elle a reçu divers prix pour ses précédents romans.

Ses thèmes de prédilection : la femme : « Comment une femme regarde et change le monde, par amour, par envie, par orgueil, par ennui, par vengeance, en tant que sœur, mère, fille, amante. Comment l’Histoire les affecte… L’enfance : «  comment elle nous survit et s’acharne à nous habiter, dans chaque moment de la vie ».
« Ce qui est valable pour un homme dit-elle, est valable pour une nation, alors l’Histoire, la grande, me passionne aussi, c’est en elle que je cherche et trouve les racines de toutes les blessures présentes, je l’explore, la dissèque, comme les origines individuelles. »

Avec « Banquises » son dernier roman nous sommes confrontés à travers ses personnages, à l’absence et au vide laissé par Sarah disparue au Groenland. Lisa a 42 ans quand elle part au Groenland sur les traces de sa sœur. Va –elle, enfin pouvoir transformer cette absence en deuil ? Pour Dominique Antoine « d’Interlignes » : « Banquises fait partie de ces rares romans qui vous marquent vraiment. Il y a tout : une intrigue, une narration, une étude psychologique, une écriture ».

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 03:13

l'homme de sableNous l’avions reçue en 2008 pour « Chambre à part », et notre comité de lecture a décidé de réinviter exceptionnellement Catherine Ternynck pour son ouvrage « L’homme de sable ».

 Pour Catherine Ternynck, « L’homme de sable »,  est le témoin d’une humanité qui tente de se frayer un passage entre deux mondes, deux époques. Il est le porte-parole d’un changement anthropologique majeur dont ce livre prend la mesure.  « Celui qui s’adresse à un psychanalyste, dit-elle, dit toujours quelque chose de l’époque dans laquelle il vit, écouter le récit d’une vie, c’est entendre la rumeur du monde. Avec « l’homme de sable », elle invite le lecteur à cet itinéraire qui est une aventure de l’esprit. Elle ne s’adresse pas seulement au spécialiste mais à l’homme curieux, et peut-être soucieux de son époque. »

Peut-être nous donnera–t-elle quelques clés pour appréhender une société en pleine mutation.

Catherine Ternynck est docteur en psychologie, psychanalyste (SPP) et membre du centre d'Éthique de l'université catholique de Lille.

Elle a publié : L'Épreuve du féminin à l'adolescence (Dunod, 2000) et Chambre à part (DDB, 2007).

 

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 02:49

 Quelle énergie après la catastrophe de Fukushima ?

L’analyse des grandes catastrophes telles que Three Miles Island en 1979, Tchernobyl en 1986 et Fukushima en 2011 font échos pour certains à Hiroshima… Que se passerait-il en France ou en Europe si un accident similaire se produisait ? Sommes-nous vraiment préparés à ce type d'événement ? La question du nucléaire et de la transition énergétique est aujourd’hui centrale pour beaucoup de pays, mais surtout pour la France, pays le plus nucléarisé du monde. Les risques d'accidents majeurs ne sont pas à négliger : La gestion des déchets, les effets de la radioactivité, la prolifération par le civil du nucléaire militaire, sont-ils maîtrisés ? Les peurs que cette technologie entraîne, sont-elles irrationnelles ? Notre filière nucléaire est-elle performante techniquement et économiquement ? Quel est le poids du lobby nucléaire ? Son fonctionnement est-il démocratique ? Et sommes-nous en France si dépendant du nucléaire qu'il est impossible de s'en passer ? En refuser l'usage ne mettrait-elle pas la France en faillite ? Faut-il "sortir du nucléaire" ? Et le peut-on ?  Est-elle une énergie comme une autre ? La science apportera-t-elle un jour les solutions à l’ensemble des problèmes posés sur l’énergie ? L'âge atomique est-il entré dans une phase finale d'agonie ? Son remplacement par les énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse,...) et la sûreté des centrales sont au centre du débat. C’est à ces questions et bien d’autres que nous vous convions lors de notre café citoyen du samedi 13 Octobre 2012.

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 07:00

 

affiche Pévèle

 

 

 

 

 

Notre association sera présente lors de ce forum.

Vous pouvez retrouver les activités de la Société Historique du Pays de Pévele sur leur site :

 

WWW.paysdepevele.com

 

Nous participons au numéro spécial de la revue de la SHPP, dont vous trouverez un extrait ci-joint.

 

 

 

 

 

 

«  De la plume d'Hucbald aux paroles d'écrivains à Saint Amand les Eaux ».

                                                                                                        Chantal DERIEPPE

 

 

            Passionnée par la littérature, je dirige depuis plus de quinze ans une  petite bibliothèque associative à Saint-Amand. Je voulais aller au-delà de la discussion autour des livres avec nos lecteurs. C’est sur les conseils d’un auteur, Elisabeth Bélorgey dont le roman « Autoportrait de Van Eyck » m’avait enthousiasmée que nous avons décidé de créer une association en 2002 afin d’inviter des écrivains et de présenter leurs livres.

Mais il fallait lui trouver un nom. Pas facile de choisir un patronyme qui attire l’attention mais qui aussi soit révélateur de nos activités et du lieu où nous les exerçons.

            C’est Victor de Courmaceul dans son ouvrage très bien documenté sur notre ville : « Histoire de la ville et de l’Abbaye de Saint-Amand-les-Eaux » qui a attiré mon attention sur « Hucbald ». Tout le monde se souvenait de son illustre oncle, Milon, (poète et philosophe dit son épitaphe), dont une statue le représente avec ses élèves au musée de St Amand, mais très peu de son neveu Hucbald.

            Né en 840,  Hucbald condisciple, à l’école de Milon, de Dreux et de Pépin, (fils de Charles le Chauve, dont les cendres reposaient à l’abbaye), avait vécu à Saint-Amand sous la prélature de Carloman, (fils de Charles le Chauve).

            L’élève avait-il dépassé le maître ? A 18 ans il quitte le monastère de Saint-Amand et part pour Auxerre ou il suit les leçons d’Heiric le philosophe,  avec Lothaire le boiteux, (autre fils de Charles le Chauve) mais surtout, Remy d’Auxerre, avec lequel il lie une amitié qui durera toute sa vie.

Il poursuit sa route jusqu’à Nevers, appelé par l’Evêque Aton, probablement pour y diriger l’école. Il en ramène  les reliques des saints Cyrice et Julitte qui seront placées jusqu’à la Révolution dans l’oratoire de Saint André à Saint-Amand.

En 872, il revient à St Amand, prend la direction de l’école de Saint-Amand et a la lourde tâche de succéder à son oncle Milon. Il est ordonné prêtre en 880.

Il  dirige aussi  l’école Saint Bertin de Saint Omer, jusqu’à la mort de l’abbé.

En 882 il échappe au pillage de l’Abbaye et au massacre des moines par les normands.

Où était-il ?

Parti enseigner dans une autre abbaye ? Parti mettre les reliques à l’abri à l’Abbaye Saint-Germain–des-Près ? Cela reste un mystère. Toujours est-il qu’on le retrouve à Reims où à la demande de Foulques, évêque de Reims, il accepte avec son ami  Rémi d’Auxerre, de relever l’école de Reims qui donnera à la France au Xème siècle ses plus grands savants.

            C’est probablement vers 900, à la mort de Foulques qu’il revient vivre une paisible retraite toute entière consacrée à l’écriture. L’Abbaye saccagée par les normands ne se relèvera pas avant le XIème siècle.

Hagiographe, Hucbald est un véritable historien. Il a écrit la vie de nombreux saints personnages mais avec un tel souci de la vérité, en rattachant les événements au contexte historique qu’il crée une véritable œuvre littéraire.

Musicien, il a contribué à faire renaître le chant Grégorien. On lui attribue le chant triomphal en vieil allemand de Louis III, fils de Louis le Bègue, après la victoire sur les Normands en 882. (2).

            Poète, il célébra en strophes lyriques la vie de Saints. Il était passé maître en versification, jouant avec les vers de mesures inégales pour y imposer un rythme musical. (3)   

Certes, dit-on, il fit de mauvais vers.

               Est-ce par humour ou pour venger Charles le Chauve des injures d’un poète chevelu, qu’il composa un poème de 136 alexandrins où tous les mots commencent par la lettre C ? (3)   

            C’est ainsi que je fis la connaissance d’Hucbald. J’espère que ce bref résumé de sa vie vous donnera envie de redécouvrir ce moine à la longévité exceptionnelle qui pour l’abbé Béhague : « Fut de son temps un homme célèbre, une notoriété… ». (4)

 

Pour la petite histoire, en 1820, lors de travaux dans l’ancien cimetière de l’abbaye, des ouvriers ont mis à jour un vieux tombeau de pierre, dans lequel ils retrouvèrent deux squelettes. D’après M. Théodore Mériaux, la pierre était marquée de caractères romans et l’on reconnut la sépulture de Milon et d’Hucbald.

Ces glorieux débris, pierres et ossements, furent indignement jetés au vent ! (5) 

On sait en effet qu’à la mort d’Hucbald, les moines ensevelirent dans un même tombeau les corps de l’oncle et du neveu et y inscrivirent  l’épitaphe suivante :

 

Ici reposent deux philosophes, deux écolâtres célèbres,

Fleurs de notre église, illustres pour les siècles ;

L’un avait été l’élève, l’autre le maître.

Frères ce que vous êtes, nous le fûmes ; ce que nous sommes, vous le serez.

Souvenez-vous de nous.

 

 

            Je pense qu’« au travers les siècles, nous restons fidèles à cet esprit d’Hucbald qui est celui de la rencontre et de la transmission ».

Depuis dix ans nous sommes restés fidèles à nos statuts.

Notre but était de rencontrer des écrivains ; à  ce jour nous en avons invité plus de soixante dix (6),

mais aussi :

- De donner  le goût et le plaisir de lire au plus grand nombre ; par la diversité des sujets que nous abordons, notre public n’a pas cessé de s’agrandir. De nombreux adhérents viennent d’autres communes de la CAPH, (Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut), mais aussi du  Valenciennois. Nous présentons aussi nos « Cafés Littéraires » extra-muros. 

- De lutter contre l’analphabétisme dans un contexte local ; nos ateliers « d’écriture poétique » sont ouverts à tous les enfants de tous les milieux sociaux. Et depuis 2010 en binôme avec l’association «l’Arbre qui s’éveille » à Batouri au Cameroun. Ces ateliers aboutissent à un concours entre nos deux continents « Ode à Hucbald » et à l’édition d’un recueil de poésie.

- De favoriser un échange culturel international ; par la poésie et la littérature nous avons bien entendu invité de nombreux poètes d’Outre Quiévrain, c’est assez facile, la frontière est à notre porte, mais aussi dans le cadre du Festival de l’eau, un auteur Finlandais,  Kristina Haataja et son amie marseillaise Sylvie Durbec.

- D’assurer un service culturel et social, c’est une association apolitique ; ses membres sont tenus de respecter l’opinion de chacun et de veiller à la qualité des services proposés.

Ce que nous ne manquons pas de faire avec nos  « rencontres citoyennes de libre expression », appelé aussi Café Thématique.

Nos temps forts :

- Les  « Hucbaldiennes de Printemps » qui se terminent par un spectacle poétique sur le thème du printemps des poètes.

- Les « Hucbaldiennes d’Automne » où nous invitons des maisons d’éditions régionales.

Notre fierté :

- Avoir contribué à l’écriture d’un livre de mémoire, sur un quartier populaire de Saint-Amand, « Le Limonaire »,  postfacé par Amélie Nothomb.

 

Notre dernier invité Jacques LEVEAU, brillant germaniste, nous signale que la seconde syllabe de son nom « bald » signifie en ancien allemand « audacieux ».

Pour Virgile : « la fortune sourit aux audacieux ». Notre bonne fortune est-elle  d’avoir croisé Hucbald ? Est-ce le fruit du hasard ? (Fortune étant dans la mythologie romaine la déesse du hasard !).

 

Je remercie Mme VERRIER, secrétaire de la Société Historique du Pays de Pévèle, de nous avoir associés à ce forum commémorant le quarantième anniversaire de la revue « Pays de Pévèle ». 

 

forum 

 

 

 

(1) Victor de Courmaceul : Histoire de la ville et de l’Abbaye de St Amand les Eaux, Ed. Res Universis, Paris 1993.

(2) Catalogue des manuscrits de la bibliothèque de Valenciennes par J.Mangeart, p.124, ss. Elnonensia –

(3)Abbé Desilve : (Thèse sur l’école d’Elnon ou de Saint-Amand, écrite en latin).    

 (Hucbaldi, Elnonensens Monachi de Laude Calvorum (Imprimerie Giard 1875)

 (4)Doyen de St Amand : Hucbald de Saint-Amand (840-930), imprimerie Choquet1, 5 août 1930

(5)Notes de M. Théodore Mériaux

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 19:27

img320Originaire de Château l’Abbaye, c’est là, que Jacques LEVEAU, situe ses héros. Dans « Mes Enfances », Il nous raconte des histoires simples, proches de la réalité, des gens, de la nature et de nos campagnes.  Nous y retrouvons des descriptions et des souvenirs de jeunesse ainsi que les valeurs des romans du terroir :

La terre, la famille, la langue, la religion, la continuité des traditions et la transmission des valeurs.

Céline, adolescente perturbée par le divorce de ses parents va retrouver dans un grenier le journal où son grand-père retrace les souvenirs d’une enfance heureuse. Cette lecture la transforme.

 

Dans « Mes meilleurs vœux de malheur », le décor reste le même.  Un  village où tout le monde se connaît, un monde presque clos, des sentiments exacerbés !  Serait-il possible qu’une malédiction puisse faire exploser une famille ?

Comment expliquer cet enchaînement de drames qui mettent en pièces la famille de Céline et de Mathieu, sinon en admettant une mainmise de l’irrationnel sur leur destinée ?   

Monsieur Leveau nous dévoilera t-il  ses sources d’inspiration ?

 

 

Professeur agrégé d’Allemand, notamment  en

Classes préparatoires HEC au Lycée Henri Wallon de Valenciennes. P1020462

A ce jour exerce à l’Ecole des Mines de Douai

 

A fait paraître :

Aux presses universitaires de France :

"L'aide-mémoire du germaniste", paru en juin 2001

"L'oral d'allemand aux concours", édité en septembre 2003

A la Société des écrivains : « Des vies enlacées » en 2009

 

 

Aux Editions Baudelaire : 

« Enfances » en février 2011

« Mes meilleurs voeux de malheur » en septembre 2011 

 

 P1020464

 

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 20:55

 

Cette conférence aura pour objet de présenter d'une manière générale l'oeuvre de Céline. Cet écrivain, dont certains romans sont parmi les plus lus des collections de poche, n'en reste pas moins un personnage sulfureux, en raison des positions antisémites qu'il a exprimées avant la guerre et encore au cours de celle-ci, dans des pamphlets non réédités actuellement. Sans rien nier de ces positions hautement condamnables, la conférence présentera les principaux repères biographiques de Céline, dont certains expliquent ces prises de position (sans les justifier pour autant) et surtout permettent d'éclairer le parcours de ses oeuvres  qui sont nourries de ses expériences personnelles.

Après cette présentation, nous nous efforcerons de décrire la thématique qui parcourt ses écrits et qui s'organise autour des figures de la mort, notamment à travers son expérience de la guerre, mais aussi des figures de passage ouvrant la voie à une forme "d'outre-vie" que Céline nomme "féerie", laquelle éclaire son oeuvre d'un jour moins noir et moins pessimiste qu'on ne pourrait le penser à première vue, la formidable transformation que Céline fait subir à la langue française étant déjà le signe le plus manifeste de cette transposition d'une réalité souvent vécue comme sinistre."

 

 

Pierre-Marie Miroux : Docteur ès lettres, Agrégé de lettres modernes et Professeur honoraire en classes préparatoires

Publications :

Matière et lumière – La mort dans l’œuvre de L.F. Céline

Société d’études céliniennes, 2006

Esquisse du visage de la mort dans « Voyage au bout de la nuit, Université de Pau, 1993

Céline : La danse du fou, Spirale (Montréal, Québec), 2001

Excusez-moi, mais Céline me fait rire…, La Presse Littéraire, hors série n°1, 2006

Céline Destouches, Hauteurs, revue littéraire du Nord et d’ailleurs, 2007

Hazebrouck : sur les traces d’Aline et de Céline, Etudes céliniennes n°5, hiver 2009-2010

Esquisse d’Alice, Etudes céliniennes n°6, Hiver 2010-2011

Et de nombreuses communications aux colloques de la Société d’études céliniennes 

 

selection-D-public.JPG selection-D.Pierre-Miroux.JPG

selection-diaporama-salle.JPGselection-salle.JPG

 

Une quarantaine de personnes ont assisté à la conférence.

Merci à Monsieur Wibaut pour son accueil chaleureux et pour nous avoir fait découvrir la maison des arbalétriers. 

 www.arbaletriers-convention.fr/union-des-arbaletriersamandinois

 

 

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 20:35

" Enfances"

Exposition à l'office de tourisme 

  arbre-a-poemes.JPG    Exposition à compter du 14 avril 2012

                                                        

          Les ateliers sont animés dans le cadre de deux manifestations distinctes, « Le Printemps des Poètes » à St Amand les Eaux et  « Batouli, une saison en Poésie » à Batouri au Cameroun, en renouvelant le travail du partage des ateliers croisés et en innovant un échange de livres d’art de part et d’autre.

 

                        Le projet « Enfances. » a mis en place, 11 ateliers, écriture poétique, arts plastiques et correspondance de janvier à avril 2012 pour les jeunes entre 6 et 16 ans, le mercredi de 16h30 à 18h dans trois endroits distincts de Saint Amand ; La médiathèque, la salle St Amand et la Maison de quartier du Limon. Pendant la durée du projet, les jeunes sont amenés à communiquer entre eux sur leur expérience de vie et le déroulement des activités, grâce à l’outil Internet par l’envoi de lettres, dessins qui viendront enrichir les textes et feront l’objet d’une exposition

 

v       L’Edition d’un recueil des poèmes et de la correspondance.

v       Livre d’art avec  textes et travaux plastiques réalisés en France et au Cameroun destinés à l’échange, en septembre 2012.

v       Vernissage et exposition accompagnés d’une lecture publique le 21 avril 2012 à 15h à la médiathèque.

v       Concours « Ode à Hucbald ».

 

Vous pouvez retrouver nos ateliers d’écriture sous :

 

http://www.youtube.com/watch?v=J5KGYVSdxNw

 

 

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 20:25

En ces temps électoraux, le débat sur le vote n’a jamais été aussi vif. En effet, les derniers sondages indiquent 30% d’abstention de vote, soit la majorité des opinions exprimées manifestant leur opposition aux différents candidats en lice et des programmes présentés ! On le voit, l’abstentionnisme ne cesse de progresser au fil des élections ! Ces mêmes sondages font apparaître un nombre élevé d’intentions de votes blancs comptabilisés dans l’abstentionnisme et dont il faudra tôt ou tard s’efforcer d’en comprendre les mécanismes et les significations pour en tirer les leçons politiques qui s’imposent.

En l'assimilant à de l'abstention, le vote blanc est connu mais pas reconnu.

Aller voter aujourd’hui,  c’est accomplir un geste citoyen qui s’inscrit pleinement dans un contexte de droits et de devoirs. Mais pour certains, la politique est une chose ennuyeuse et sans intérêt…

Faut-il dès lors que le vote soit obligatoire dans une démocratie ?

L’importance du vote blanc exprime-t-il une indécision ou insatisfaction ?

Quels sont les enjeux du vote blanc ? Qui sont les électeurs votant blancs ou s’abstenant ?

Les profils des votants décidés et des abstentionnistes potentiels sont-ils les mêmes ?

Vote utile, vote de cœur, vote protestataire, abstentionnisme, vote blanc, vote nul… : quelles différences ?

Cela peut-il avoir des conséquences sur les résultats du scrutin ?

 

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